mardi 16 novembre 2010

François Bayrou reste le maître du centre

Actu France-Soir 15/11/10 à 12h59
Selon un sondage Ifop pour France-Soir, le leader du Modem reste la figure de proue de l'empire du milieu politique.
Selon le sondage Ifop pour France-Soir, François Bayrou reste, aux yeux des Français, la personnalité politique qui incarne le plus les idées et les valeurs du centre. Le leader du Modem dépasse - de loin - Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin et Hervé Morin.




sondage Ifop pour France-Soir effectué les 10 et 12 novembre sur un échantillon de 956 personnes, selon la méthode des quotas

jeudi 16 septembre 2010

Nathalie Griesbeck « Aujourd’hui les Roms… Et demain, les Arabes, les pauvres, les femmes ? »

Best of. Les meilleurs moments du Rendez-vous politique de France Bleu Bourgogne sont dans La Gazette chaque semaine. Lundi, à 18h 45, Arnaud Bousquet recevait la MoDem Nathalie Griesbeck, députée européenne de notre circonscription Grand Est.
ARNAUD BOUSQUET :
Vous êtes ma troisième invitée de la saison ; mon premier était socialiste, mon second UMP, et les deux m’ont dit la même chose : le traitement du dossier Roms doit se faire à l’échelle européenne. Alors êtes-vous comme une large majorité du Parlement Européen qui juge inacceptable, populiste et même raciste cette politique du gouvernement français ?
NATHALIE GRIESBECK :
Je suis cosignataire de la résolution, qui a été adoptée très largement la semaine dernière au Parlement européen, qui rappelle à l’ordre la France par rapport à ses obligations communautaires. Je suis donc vent debout, et encore plus depuis cette circulaire prise au mois d’août pour cibler une population. L’Europe doit agir. Pour plagier Shakespeare, il y a quelque chose de pourri, non pas au royaume du Danemark, mais dans notre pays. Nous dépassons les bornes du mensonge, du cynisme politique et de l’illégalité par rapport à notre loi nationale et à nos engagements communautaires. C’est la raison pour laquelle je vais rédiger un recours en tant que citoyenne pour attaquer la légalité de cette circulaire devant le Conseil d’Etat depuis l’émission, le ministre Hortefeux a rédigé une nouvelle circulaire qui annule la précédente, ndlr). Comment un gouvernement peut-il demander aux gens de respecter les règles de sécurité et en même temps, lui-même, enfreindre les lois de la République ?
A.B: Ce qui choque les députés européens, ai-je lu, dans cette histoire d’expulsions, c’est le sentiment que les Roms mis dans les avions ne sont peut-être pas si volontaires qu’on le dit. Est-ce que vous avez reçu des garanties ou du moins des éclaircissements là-dessus?
N.G :Je range ça dans le cynisme. Ces Roms ont été mis dans des avions de manière assez collective. C’est contre la règle communautaire. Ça a des
relents dont je ne détaillerai pas les aspects…
A.B :Donc vous faites le parallèle avec le sort qui était réservé aux Roms il y a soixante ans ?
N.G : Oui. Et à d’autres populations. L’honneur de la démocratie, c’est assurer la nécessaire sécurité sans stigmatiser une communauté. Aujourd’hui ce sont les Roms, demain ce seront les Arabes, après-demain peut-être les pauvres et après-après-demain les femmes ? Ça n’est pas digne de notre pays.
A.B : J’entendais il y a quelques jours le président du MoDem, François Bayrou, ironiser, je cite, sur « le climat d’incroyable décomposition de l’UMP ». Immédiatement m’est venu à l’esprit ce proverbe arabe que vous connaissez peut-être : le chameau ne voit pas sa bosse... Autrement dit, est-ce que le MoDem est le mieux placé pour donner des leçons à l’UMP ? Le MoDem qui a totalisé 4,2% des voix aux dernières régionales...
N.G : On est tout à fait bien placés pour proposer une autre politique. Ça n’est pas la question du nombre. Moi, je me sens très bien dans ce mouvement. Moi, je suis aux côtés de François Bayrou mais je lui dis ce que je pense. Par exemple, si jamais le MoDem essayait d’agréger des gens qui viennent juste pour une posture le temps d’un cap électoral.
Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour, avec lucidité, essayer de proposer un projet différent pour la France, pour simplement pleurer des larmes de crocodile sur le nombre que nous sommes.
A.B : Un de vos collègues, élu MoDem au Parlement européen, le transfuge écolo Jean-Luc Bennahmias, aurait carrément voulu la démission d’Eric Woerth du gouvernement comme -dit-il - « ça se serait fait dans n’importe quel pays européen ». Êtes-vous aussi radicale que lui ?
N.G : Ce n’est pas vouloir sa démission. Il aurait dû démissionner de lui-même de façon que ce débat sur les retraites, qui est fondamental pour la France, ne soit pas pollué par des événements graves pour notre République.
Nous sommes favorables au fait de réformer. Mais cette réforme doit être juste. Par exemple, si nous repoussons la retraite (à taux plein) à soixante-sept ans, nous allons décupler les injustices, notamment par rapport à tous ceux qui n’ont pas eu de carrière linéaire avec le chômage, les difficultés pour les jeunes
d’entrer dans le monde du travail ou les femmes qui s’arrêtent et qui ont des carrières professionnelles fragmentées. Mais le propre de la démocratie, c’est aussi d’entendre l’angoisse et l’inquiétude des gens. Il y a donc la nécessité de réformer mais certainement pas selon les modalités qui nous sont proposées .
Propos recueillis par Arnaud Bousquet

vendredi 10 septembre 2010

A ne pas manquer

Nathalie Griesbeck, notre députée européenne Grand-Est, sera l'invitée d'Arnaud Bousquet sur France Bleu Bourgogne, lundi 13 septembre à 18h45 dans l'émission "Le Rendez-vous Politique".

jeudi 2 septembre 2010

Communiqué de presse


Répondant à l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme, le Mouvement Démocrate de Côte d’Or appelle à manifester le samedi 04 septembre 2010 afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.


En apportant sa signature à l’appel citoyen, le Mouvement Démocrate et ses élu-e-s entendent réaffirmer leur conception rigoureuse de la vie démocratique et leur projet humaniste, exigeant et radical, qui consiste à organiser la société autour du développement humain, individuel et collectif.


L’idéal démocratique est ancré au plus profond de notre engagement politique. Dans son nom, le Mouvement Démocrate porte l’idée que la démocratie, ce n’est pas seulement l’attribution du pouvoir par le vote, mais également le système politique qui vise à porter au plus haut la conscience et la responsabilité des citoyens.


François BAYROU, Président national du Mouvement Démocrate, rappelait encore récemment comment la manière de gouverner de l’actuelle majorité au pouvoir était « dangereuse pour la société et pour la fonction politique ».
Depuis 2007, François BAYROU n’a de cesse de dénoncer l’idéologie au pouvoir et l’instauration pas à pas d’un modèle de société foncièrement inégalitaire.
Son analyse politique détaillée dans le livre « Abus de pouvoir » (Plon, 2009) reste d’une actualité saisissante.


François DESEILLE, en sa qualité de Président départemental du Mouvement Démocrate et d’adjoint au Maire de Dijon, participera au cortège qui partira de la place Darcy à 14h.

jeudi 1 juillet 2010

INTERVIEW DECALEE "LA GAZETTE DE COTE D'OR"

La Gazette numéro 209 du 1er juillet 2010
Cela fait un an que le MoDem est à la ramasse. Les élections européennes et les régionales sont passées par là, mais François Deseille, son leader en Côte-d’Or
garde un moral intact. Interview décalée de celui qui est aussi conseiller municipal à Dijon, vice-président du Grand Dijon et kinésithérapeute.

LA GAZETTE : On se tutoie ou on se vouvoie ?
FRANÇOIS DESEILLE : Comme on se tutoie dans l’intimité, on va se vouvoyer…
Oui... mais non ! Laisse tomber, on n’y arrivera pas… Dis, toi qui es de Boulognesur- Mer, comme Ribéry, tu sais s’il allait déjà aux putes quand il était plus jeune ?
Je l’ignore… Mais je me souviens l’avoir vu jouer quand il était môme. Il était vraiment fort. Le problème, c’est qu’il jouait trop perso.
Ses coéquipiers, ses entraîneurs et même les spectateurs lui reprochaient.
Sa cicatrice sur le visage, c’est vraiment un accident de voiture ?
On a entendu t e l l e me n t de versions différentes…D’après ce que je sais, oui. Il était à l’arrière de la voiture de son père et il a vu le parebrise d’un peu trop pr è s sous le choc.
Entre nous, s’il n’était pas devenu footballeur professionnel, tu penses qu’il
aurait passé sa vie à tirer des mobylettes dans son quartier ?
Il y a des chances. Il vient vraiment d’un quartier très difficile, très pauvre. À Dijon, il y a des quartiers difficiles, mais ce n’est pas comparable à celui où il a grandi.
Le parcours de l’équipe de France en Afrique du Sud, tu as vécu ça comment ?Pas très bien. C’est même scandaleux, même si ce n’est « que » du foot. Quand on
se rappelle la génération 1998, avec des mecs qui mouillaient le maillot, qui étaient
respectueux : Blanc, Thuram, Deschamps, Dugarry, Lizarazu…
Tu penses que Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, a eu raison de
démissionner ?
Ben, il me semble que l’âge légal de la retraite va être repoussé à 62 ans, non ? Comme il en a plus de 70, je crois que c’était le bon moment.
Ton plantage aux régionales, c’est vrai que ça t’a coûté un max ?Tu connais le chiffre, mais on ne va pas le révéler ici. Ce n’est pas énorme non plus. Je savais que je prenais un risque, même si je m’attendais à dépasser les 5 % pour être remboursé…
Raté ! C’est vrai que tu vas vendre des carottes sur les marchés avant d’aller à
ton cabinet et que le midi, tu t’installes aux feux-rouges pour laver les pare-brises pour gagner de quoi rembourser ta dette ?
Oui ! Et tu ne savais pas que j’avais demandé à mes enfants d’aller cirer des chaussures dans la rue après l’école ? (Rires)
Justement, si un de tes enfants te demandait d’arrêter de faire de la politique, quelle serait ta réaction ?La politique me prend pas mal de temps. Et mon métier aussi. Alors, si mes enfants me
disent un jour qu’ils en ont assez, je pense que je réfléchirai. Je les vois peu, mais quand je suis avec eux, c’est toujours à 100 %.
Et madame Deseille ? Elle ne dit rien ?
Non, ma femme comprend mon engagement. Elle sait que cela demande des sacrifices.
Mais sincèrement, passer autant de temps et perdre du fric pour une cause – celle du
MoDem – que beaucoup jugent perdue, ce n’est pas démoralisant ?
C’est justement parce que je pense que ce n’est pas une cause perdue que je me donne
autant de mal. J’ai envie de contribuer à faire changer les choses. Moi, s’il y a Sarko et Aubry dans deux ans au second tour de la présidentielle, je ne vote pas !
Au fait, tu as des nouvelles de François Sauvadet ?Je me souviens avoir reçu quelques coups de fil au moment des régionales. Mais depuis, plus rien !
Tu n’as pas l’impression que les travaux du tramway commencent à énerver tout le monde ? Moi, je ne suis pas souvent à Dijon, ça va ! Mais c’est pour ceux qui restent. Entre ça et les voies de bus, honnêtement, t’as parfois envie de te suicider en écoutant l’intégrale d’Alain Barrière…Oui, je sais que ce n’est pas toujours facile. Toi qui bouges beaucoup, tu sais que toutes les villes qui ont construit un tram sont passées par là. Mais je te promets que cela vaut le coup de galérer un peu. Quand tu verras le résultat…
Tu as l’air de bien t’entendre avec François Rebsamen…Oui, c’est quelqu’un qui est à l’écoute, il est vraiment clean.
Si tu dois partir en vacances, tu choisis qui : Isabelle de Almeida, François-Xavier
Dugourd ou François Sauvadet ?
Tu vas rire, mais j’ai des travaux à faire chez moi. Je ne peux pas partir !
Dis, tu manges toujours du pain avec les nouilles ?Salaud… Mais t’as raison, je n’ai pas une alimentation très équilibrée. J’ai pris du poids. Le midi, je saute souvent les repas et le soir, je compense. J’ai des journées chronophages…
Je commence à 6 h 30 au cabinet et parfois, j’ai des réunions politiques qui durent jusqu’à 22 h 30. Je vais faire un effort sur la bouffe, c’est obligatoire.
T’as peur de la mort ?Je travaille dans le domaine de la santé. Alors, forcément, on voit des gens qui sont en fin de vie, et cela te rappelle l’évidence. La mort fait partie de la vie. Personnellement, j’ai plutôt peur pour mes proches.
Un mec du MoDem, quand il veut acheter des CD et qu’il est devant les rayons ,
il regarde un coup à droite, un coup à gauche ?
Non, au centre !
Et il achète quoi ?J’aime bien U2 et Muse.
Bon choix, surtout pour Muse… C’est tout ?Non, j’aime d’autres choses… Je suis allé en Corse récemment et j’ai découvert les chants polyphoniques du groupe Alte Voce. C’est magnifique. Ce n’est pas tout à fait comme Muse, mais j’aime beaucoup.
C’est vrai que t’es blindé ? C’est ce qu’avait écrit L’Express lors de la campagne pourles municipales en 2008…Le journaliste s’était planté… Il avait écrit que je gagnais 60 000 € par mois. Or, il avait confondu avec le coût de la campagne à Dijon. Il m’a envoyé un SMS pour s’excuser. Je l’ai gardé.
Tu as eu de la chance de ne pas voir rappliquer le fisc…Non. Parce que je n’avais rien à me reprocher.
T’en as pas marre de mes questions à la con ?Non. Et puis, elles ne sont pas toutes connes. Parfois dérangeantes, mais au moins, ça change .
Propos recueillis par Alexis Billlebault
alexis@gazette-cotedor.fr

Intervention de François Deseille au Conseil Municipal de Dijon du 28 juin 2010

Au nom du Groupe Dijon MoDem, je me réjouis de la réelle maîtrise des dépenses de fonctionnement. Dans ce budget, celle-ci est une évidence. Le Maire, la majorité municipale, les services sont tous à la recherche d’économies. On ne peut que se féliciter collectivement de tous ses efforts effectués et de cette véritable politique de maîtrise budgétaire. Celle-ci porte ses fruits et nous laisse la possibilité de continuer nos investissements de manière conséquente pour l’avenir de tous les Dijonnais.
N’oublions pas que le maintien des investissements représente un très bon signe pour l’avenir, pour l’emploi, pour le dynamisme et l’attractivité de notre ville et de notre agglomération qui s’inscrit de plus en plus comme une capitale régionale incontournable.
Durant une crise économique et financière comme celle qui nous touche terriblement, il est essentiel de faire des économies, de se montrer vertueux, et de maîtriser au mieux les dépenses de fonctionnement.
Même l’Etat commence à en prendre conscience. C’est peu dire ! En tout cas cela fait des années que nous tirons la sonnette d’alarme sur les déficits publics. Depuis 1975, aucun budget national n’a été présenté à l’équilibre ! Depuis longtemps nous proposons que soit inscrit dans la Constitution, l’impossibilité de présenter un budget de fonctionnement en déséquilibre, et ce, en période de croissance.
Nous commençons à être entendus mais il ne faut pas que cela reste un effet d’annonce ou un simple projet de loi. Il faut des actes, il nous faut des actes car que de temps perdu au regard des déficits cumulés : 1600 milliards d’euros de dettes, ce qui représente 80 % du PIB, ou encore 28 000 euros par habitant !
Ces chiffres sont purement et simplement insupportables et auraient pu être évités si les mesures nécessaires avaient été prises.
A Dijon, dans le respect des engagements programmatiques pris avec le MoDem, toutes ces mesures ont été prises. Chaque élu en charge des dossiers gère avec responsabilité ses budgets. On peut se féliciter aussi du travail des services et de leur Directeur général, Michel Férot, à qui je voudrais rendre hommage pour tout le travail effectué.
On peut aussi se féliciter du travail des services financiers, qui avec Georges Maglica, n’ont de cesse de gérer et d’assainir avec succès notre dette, n’en déplaise à monsieur Ayache.
La maitrise du budget de fonctionnement à Dijon est une réalité. Quelques exemples : La mutualisation des services entre Dijon et le Grand Dijon dans les domaines de l’informatique, des finances et du personnel. Dans ce budget supplémentaire, on peut aussi remarquer la non évolution des crédits pour la masse salariale et les frais financiers. Donc au final une charge financière supplémentaire de 0 euro !
On peut également se réjouir des premiers effets de la Réforme de la tarification municipale, à laquelle j’ai beaucoup contribué et qui commence à porter ses fruits. Nous attendons avec impatience que tous les secteurs soient concernés.
Etre vertueux et responsables, nous le sommes. Mais face au désengagement progressif de l’Etat, à la baisse envisagée des subventions du conseil général et régional, nous sommes tous conscients qu’il faut aller encore plus loin dans les économies de fonctionnement. C'est dans cet esprit que le Groupe Dijon MoDem propose un outil de travail:le budget base zéro, plus communément appelé BBZ, dont nous avons parlé lors de la dernière commission finances. Ce procédé permet de mettre complètement à plat l’organisation d’un budget. Les services utilisent le principe mais il serait peut être intéressant et judicieux d’aller au bout de l’exercice en réalisant un BBZ sur chaque budget de fonctionnement d’un service. C’est, je pense, une réflexion à mener.
Mais au-delà des économies à effectuer, il faudra aussi trouver des recettes supplémentaires avec une gestion encore plus active du patrimoine et en continuant sans relâche notre effort de construction de logements dans le respect bien entendu des grands principes de l’éco-PLU que nous allons voté dans quelques instants.

Je vous remercie.

François Deseille

jeudi 7 janvier 2010

Le MoDem de Côte d'or souhaite à tous UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010.

Qu'elle vous apporte joie, bonheur et réussite.

BOURGOGNE : Eléctions Régionales 2010

François Deseille investi chef de file pour les élections Régionales du 14 et 21 Mars 2010 par les adhérents Bourguignons.

Les chiffres :

J'approuve : 80,92%

Je n'approuve pas : 16,03%

Je vote blanc : 3,05%