lundi 7 décembre 2009

François Deseille sur France 3


05/12/09 : le Modem partira seul au 1er tour

Du 4 au 6 décembre 2009, le Modem de François Bayrou était réuni à Arras en congrès programmatique avant les élections régionales de mars prochain.
En Bourgogne, c'est François Deseille, qui siège au côté du socialiste François Rebsamen à la mairie de Dijon, qui est pressenti pour mener cette liste. Mais ce sont les militants du parti centriste qui se prononceront entre le 10 et le 20 décembre. Le Président du Modem de Côte d'Or suit la stratégie nationale de son parti, à savoir ni à gauche, ni à droite mais résolument au centre.
Ecoutez François Deseille, interviewé à Arras le 5 décembre 2009.

jeudi 19 novembre 2009

François Bayrou au 92ème Congrès de l'association des Maires De France

Taxe Professionnelle sur VOOTV



Nous vous invitons à découvrir cette vidéo : Le Grand Rendez-VOO du 18 Novembre 2009 partie 2» Cliquez ici pour voir la vidéo

lundi 16 novembre 2009

Intervention de Marielle de Sarnez Dijon 14 novembre 2009

Marielle de Sarnez, députée européenne et première vice-présidente du Mouvement Démocrate, est intervenu samedi 14 novembre aux rencontres politiques qui avaient lieu à Dijon.(Seul le prononcé fait foi)
"Chers amis,Au mois d'août, nous avons eu une première rencontre à Marseille, qui a fait quelque bruit, parce qu'elle bousculait. Elle bousculait des habitudes, des routines, des a priori, des conservatismes. Nous en étions conscients lorsque nous avons accepté de parler ensemble, de dire : si nous voulons que ça change, si nous trouvons que notre pays ne va pas dans le bon sens, alors quelque chose nous rassemble. Et si nous sommes républicains et démocrates, épris de justice, alors ce qui nous rassemble doit être plus fort que ce qui nous sépare. Et ce rassemblement ne s'arrêtera pas.
Nous avons une vérité à l’esprit, de plus en plus évidente : aucun d’entre nous ne gagnera tout seul. Nous avons pu croire le contraire par le passé. Certains d’entre nous ont même pu réaliser ce rêve. Certains n’en ont pas été loin. Mais désormais, cela est derrière nous. L’étude publiée par Libération cette semaine le dit de la manière la plus criante : le clivage droite/gauche, même si, évidemment, je ne confonds pas les deux, n’est plus pertinent pour les deux tiers des Français ! Et à l’intérieur même de ceux qui croient toujours à ce clivage, les préférences partisanes sont elles-mêmes complètement éclatées.
En tout cas, pour moi, ceci est une certitude : personne ne gagnera tout seul.
J’ai une deuxième certitude : pour gagner, il faudra mobiliser toutes les forces disponibles. Tous les républicains, tous les démocrates, quelle que soit leur préférence de parti, leur histoire, doivent peu à peu être rendus compatibles les uns avec les autres.
Ce ne sera pas difficile : en fait, ce ne sont pas les idées qui séparent, ce sont les préjugés. Ce ne sera pas difficile, à une condition : c’est qu’on apprenne à se respecter et à se parler. Autrement, les forces d’alternance apparaîtront comme éclatées, explosées, incapables de tracer un chemin convaincant pour le pays.
Et c’est pourquoi nous sommes là.
J’ajoute une dernière condition. Il faut accepter la différence. Il faut accepter que tout le monde ne pense pas la même chose. Il faut accepter de parler, de réfléchir, y compris avec des gens qui pensent tout à fait différemment. Pourvu qu’ils acceptent le but commun. La différence n’est pas à craindre, si elle conduit au dialogue, à l’échange des idées ! Ce qui est à craindre, ce qui est à redouter, c’est le sectarisme, le préjugé qui fait proclamer : « je ne vais tout de même pas discuter avec celui-là, ou avec celle-là ! »
Notre conviction à nous, c’est qu’il y a beaucoup à apprendre dans le dialogue des différences et même des divergences. Car nous avons la charge de reconstruire ensemble un pays qui ne va pas bien et de ce pays nous sommes tous citoyens, coresponsables de l’alternance.
C’est particulièrement vrai en matière d’école.
Pouvons-nous accepter que la situation de l’École continue sans changement ? Pour moi la réponse est certainement non.
Je laisse à d’autres le procès en responsabilité. Les ministres de l’éducation des deux dernières décennies s’appellent Lionel Jospin, Jack Lang, François Bayrou, Claude Allègre, Luc Ferry, François Fillon, Gilles de Robien, Xavier Darcos, aujourd’hui Luc Chatel. J’étais moi-même la directrice de cabinet de François Bayrou rue de Grenelle. Si c’était facile de changer les choses dans le bon sens à l’Éducation nationale, ça se saurait.
Mais nous ne pouvons accepter d’en rester là. Nous ne pouvons accepter d’en rester à la situation d’aujourd’hui ! C’est, à juste titre, le premier budget de la nation. Mais les résultats sont purement et simplement impossibles à accepter pour des Républicains, pour le peuple français.
Il est impossible d’accepter que nous ayons chaque année 40 % des enfants, c’est à dire près de 300.000 élèves, qui ne maîtrisent pas la lecture à l’issue de l’école primaire ! 25 % qui déchiffrent, mais ne comprennent pas la substance d’un texte et 15 % qui n’arrivent même pas à déchiffrer. Et si vous projetez ces 40 % cinq ou six ans après, vous les retrouvez tous ou presque dans la galère : 15 % en échec total qui sortent du système éducatif, à la fin de la 3 ème, sans diplôme ; 25 % à la peine, sans qualification réelle… Comme si le destin scolaire était fixé dès le plus jeune âge.
Ce n’est pas cela l’école de la République !
Et regardons à quel point la situation des enseignants s’est dégradée. En quelques années, on est passé de 15 % seulement des enseignants qui souhaitaient changer de métier, à 65 % aujourd’hui. Et un concours - le CAPES de Lettres, pour ne prendre qu’un exemple - qui attirait, il y a 10 ans, 12.000 candidats, en compte moins du tiers aujourd’hui.
Ce n’est pas cela non plus, l’école de la République !
J’ai pris ces deux exemples, mais nous pourrions tous les multiplier.
Or je crois, même si je suis condamnée pour optimisme outrancier, que cette situation n’est en rien irréversible, à condition de faire des choix nécessaires et simples.
Choix nécessaires et simples. Il faut arrêter de triturer constamment l’organisation scolaire, d’empiler réformes sur réformes, dont tout le monde sait qu’elles ne seront pas mises en place et, le seraient-elles, qu’elles ne changeraient rien.
Il faut partir des fondations. La question la plus importante est la réussite de l’école maternelle et primaire. Je ne sépare pas l’école maternelle de l’école primaire. Je ne suis pas de ceux qui voient dans l’école maternelle une garderie, et dans les maîtres des puériculteurs ou puéricultrices dont l’essentiel du travail est de changer les couches. C’est vrai que l’école maternelle est une originalité française et je la trouve juste. La vocation de l’école maternelle, qui est une école, et maternelle au sens de la compréhension, de la protection de l’enfant, c’est de répondre aux inégalités culturelles et sociales. C’est d’amener les enfants, par une maîtrise précoce de la langue, à vivre ensemble, tout en éveillant leurs capacités.
Je suis désolée de le dire : il ne peut pas y avoir de débat sur l’objectif de l’école primaire. Il ne doit pas y en avoir. L’objectif de l’école primaire, en-dehors des très rares enfants en situation de grande difficulté, ce doit être de donner les bagages nécessaires à tous, 100 %, pour la vie et la suite des études. L’objectif, c’est 100 % de lecture, plus que jamais. Car contrairement à ce que l’on pouvait penser il y a quelques années, on en aura toujours besoin : pensez au monde internet. 100 % d’écriture. 100 % de connaissance des nombres. Et je veux ajouter 100 % de sport et 100 % d’une activité artistique, en mettant l’accent en particulier sur la musique, trop absente de la France.
Ceci doit conduire à modifier l’organisation de l’année scolaire. Elle n’est en France que de 144 jours par an (4 jours pendant 36 semaines) alors qu’elle est en Europe, en moyenne, de 185 jours. La journée des écoliers français est la plus longue du monde, mais nos écoles sont fermées la moitié de l’année. L’objectif que nous devons nous fixer est de parvenir en quelques années à rejoindre la moyenne européenne. Alors, je sais bien que nombreux seront les acteurs économiques qui interviendront pour que rien ne change, des stations de sports d’hiver aux gîtes ruraux. Mais cette réforme doit être conduite. La journée de travail scolaire doit être allégée pour l’enfant, et pour les professeurs afin qu’ils puissent enseigner, à un meilleur rythme.
Voyez-vous, j’observe les débats éducatifs depuis quinze ans. Et je vois qu’il y a de larges débats, passionnés, brûlants entre, pour simplifier, ceux qui disent "l’enseignement valide repose sur des contenus solides et maîtrisés", et ceux qui disent "l’enseignement valide c’est celui qui épanouit la personnalité".
Je ne suis pas du sérail. Et voir ce débat qui n’en finit jamais m’a toujours laissée rêveuse. Mais j’ai une opinion sur ce sujet : l’enseignement valide c’est celui qui unit les deux ! " Connaissance solide et compréhension" chaleureuse.
Il faut des connaissances solides pour construire un jugement, une compétence, une conscience (et pour moi c’est le dernier mot qui est le plus important : je devrais même dire une conscience civique). Et il faut que s’épanouisse, cela manque trop en France, la créativité de chaque fille, de chaque femme, de chaque garçon, de chaque homme. La créativité artistique, la créativité de recherche, la créativité économique, la créativité du savoir, tout cela en réalité est lié. C’est dans la création, l’inventivité, que l’être humain trouve son plein épanouissement, et le pays qui les rassemble aussi.
Dans ce que la République doit à ses jeunes enfants pour qu’ils accèdent à l’autonomie, je veux insister devant vous sur la langue. La langue, c’est le pouvoir et c’est la vie. L’expression des émotions, la présentation de soi-même, l’empathie, l’autorité, la reconnaissance, le rire, l’analyse, tout cela, c’est la langue. La langue, c’est le nécessaire et presque le suffisant. Elle doit donc être au sens propre la priorité, puisqu’elle concentre en une seule démarche connaissance et création.
Et il me semble que ceux qui exercent le pouvoir ne l’ont pas vraiment compris puisqu’ils nous expliquent que pour redorer la filière littéraire, on va en faire une filière internationale ! C’est-à-dire une filière qui vaudra non pas par la maîtrise de notre langue mais par la maîtrise des langues étrangères… Or le droit, la psychologie, la réflexion, la philosophie, tout cela est langue et devrait servir de facteur commun à toutes les formations.
Nous voulons une École où plus un seul enfant ne soit en situation de fragilité ou d’échec en face de la langue. Nous voulons une École où plus un seul élève ne sorte du CE1 sans savoir lire. Pour parvenir à cet objectif, il faudra concentrer les efforts sur le cycle des apprentissages fondamentaux (Grande section de maternelle, CP et CE1). Mettre le paquet sur le repérage et la remédiation dès le pré-élémentaire. Pratiquer le dédoublement de la classe et la gestion par petits groupes en cours préparatoire. Expérimenter des formes nouvelles d’organisation : par exemple, un enseignant pourrait garder la même classe pendant deux ou trois ans. Fixer clairement des obligations de résultats à atteindre à la fin du CE1. Généraliser les évaluations comparatives. Les mettre au service des enseignants. Publier et répandre les bonnes pratiques.
Bref, il faudra une mobilisation de tous contre l’échec scolaire pour éviter à l’avenir que ne rentrent chaque année au collège des milliers de jeunes qu’on envoie dans le mur, dont on sait par avance que la scolarité sera plombée, et qui se retrouveront quelques années plus tard durablement au chômage. S’il y a un défi que nous devons relever ensemble, c’est bien celui-là. Et c’est pour moi de loin le plus essentiel. Si nous parvenons à inverser cette tendance, alors nous aurons fait œuvre utile pour le pays.
Cette mobilisation, il nous faudra la poursuivre au collège : un collège où l’on refuse la sélection précoce, que nous avons connu en France jusqu’aux années 70, et cependant où l’on reconnaisse la diversité des élèves face à l’enseignement scolaire.
Je pense toujours que la proposition que nous avions faite au milieu des années 90 d’un "collège hors les murs", qui proposerait tout autre type de formation que le cours qu’on subit pour ceux des élèves qui subissent, est toujours d’actualité. Je rappelle la règle que nous avions proposée : que cet "enseignement actif", par la passion et les vraies aptitudes de l’élève, par le geste, par l’art, par la mécanique, par le sport, par le théâtre, puisse à des carrefours clairement balisés permettre à ces élèves de retrouver la scolarisation classique.
On me dira : mais pourquoi ne pas proposer ce type de scolarisation à tous. Pour deux raisons : parce que je sais que, dans un pays en grave difficulté financière, et où l’enseignement secondaire est déjà un des plus chers du monde, nous n’aurons pas les moyens, et parce que je ne trouve pas stupide de donner plus à ceux qui ont le plus besoin.
Le collège doit donc être différencié au profit de ceux qui s’y trouvent actuellement en situation de blocage et donc des enseignants qui eux aussi sont à cours de réponses.
De même l’enseignement professionnel doit être revalorisé pour que l’orientation vers cette filière ne soit plus vécue comme une forme de déclassement pour l’élève et sa famille. Ce qui est pour le moins paradoxal quand on sait que des qualifications de plus en plus élevées sont exigées aujourd’hui pour exercer nombre de métiers. Désormais, il faut maîtriser l’informatique, la technologie, avoir en même temps de solides acquis en matière de culture générale. Ces nouvelles exigences sont autant d’opportunités nouvelles pour la voie professionnelle, dont il faut tout faire pour qu’elle devienne la filière du plein emploi, notamment en adaptant mieux l’offre de formation aux débouchés professionnels.
J’en viens au lycée qui a seulement moi deux fonctions : construire une architecture de connaissances et de capacités, dans ses voies générales, techniques, professionnelles qui soit déjà consistante et reconnue. Donc armer pour la vie. Et préparer aux enseignements supérieurs, universités, recherche, écoles, mais aussi BTS ou IUT dont il faut augmenter le nombre de places pour que davantage de jeunes en bénéficient, en particulier ceux de l’enseignement professionnel et technologique. Il est en effet inacceptable que les places en IUT soient trustées par les bacheliers de la série S, contraignant les bacheliers professionnels ou technologiques à faire un choix par défaut en s’inscrivant en universités où ils se retrouvent le plus souvent en situation d’échec.
Le lycée, ce n’est pas seulement un lieu de passage. C’est un niveau de formation qui doit trouver sa reconnaissance en tant que tel. Je crois même que ce niveau devrait être plus exigeant.
La double finalité du baccalauréat mérite d’être ainsi repensée, même si je m’avancerai avec beaucoup de prudence sur ce terrain, symboliquement dangereux. Mais permettez moi de dire simplement que 86 % de reçus à l’examen, cela ne me paraît pas très cohérent avec plus de 50 % d’échec par la suite… Et une épreuve aussi lourde sanctionnée par 15 % de candidats ajournés, cela me paraît assez peu raisonnable.
Ce débat nous le reprendrons quand nous aborderons la question de l’enseignement supérieur et de la recherche. Question pour moi essentielle, tant je crois que la recherche doit être centrale dans tout parcours universitaire, et que tout le monde gagnerait à ce que soient pris en compte les parcours de recherche dans le recrutement des cadres de la nation ou de l’entreprise.
En parcourant le système éducatif de la maternelle à la terminale, je ne vois que des défis accessibles.
On me dira que je n’ai qu’effleuré la question des moyens.
Je la traite devant vous. L’état des finances publiques est tel que quiconque vous promettra pléthore de moyens supplémentaires vous racontera des histoires. Et cependant je crois que le meilleur investissement pour la nation, c’est la sécurité morale et matérielle d’une école, d’un collège, d’un lycée général, technique ou professionnel. Je crois à l’amélioration, quand on le pourra de la situation des enseignants, à la création de parcours qui leur permettent de bouger, professionnellement, s’ils le souhaitent. Je crois qu’il faut leur faire confiance, les aider en leur fixant des objectifs clairs,en mutualisant les bonnes pratiques, en donnant plus de liberté au terrain, en favorisant la créativité. Je crois à la place de musiciens, de plasticiens, de sportifs qui se joindront à eux. Je crois que ce fonctionnement, c’est le meilleur investissement. Il faut le protéger et résister à Bercy qui veut, toujours, couper dans l’éducation pour équilibrer ses comptes, comme on le voit depuis des années. Notre école a besoin de sérénité, de stabilité, et de la garantie qu’elle aura les moyens de sa mission. C’est l’engagement que nous prenons aujourd’hui devant vous.
Pardonnez-moi d’avoir livré devant vous une vision personnelle. C’est celle d’une femme que la vie a conduite rue de Grenelle, où elle a été très heureuse, en même temps qu’elle était parente d’élèves, et qui est fascinée par l’attente justifiée que la société investit dans son école.
J’ai conscience que cette vision n’est pas unanimement partagée. C’est très bien. Je plaide pour la diversité. Je plaide pour le pluralisme de la pensée. C’est ainsi qu’on progresse, par le débat et le respect mutuels. Je disais en commençant que ce qui nous rassemble existe, aussi différents que nous soyons. J’ai une autre certitude : ce que nous avons à faire est plus grand que nous, que nos intérêts, d’idéologie ou de parti ou de carrière. C’est peut-être la dernière chance de retrouver la vocation et la reconnaissance de l’école de la République, qui est pour moi, formatrice de liberté, vrai moyen de l’égalité, vrai lieu de fraternité.
Autrement dit, l’École c’est le visage de l’identité républicaine, qui est pour moi, et je crois pour nous, le vrai nom, non déformable, non instrumentalisable de l’identité nationale."
Marielle de Sarnez

jeudi 12 novembre 2009

MoDem 71 "Le Journal de Saône et Loire"

Claude Balestrieri (à gauche), Sylvaine Durand et le Dr André Chassort


CENTRE. Le suppléant de J.-M. Nesme (UMP) rejoint le parti de F. Bayrou.
Claude Balestrieri au MoDem
Le suppléant de Jean-Marc Nesme, député
UMP du Charolais, vient de passer au MoDem.
Pour le MoDem de Saône-et-Loire, en convalescence
après des difficultés internes, c'est une fort belle
recrue. Claude Balestrieri, suppléant du député UMP
de la 2e circonscription Jean-Marc Nesme, vient en
effet de rejoindre le parti de François Bayrou.
Une liste aux régionales
Claude Balestrieri a quitté l'UMP à la fin de l'année
dernière, mais il continuait d'assumer la suppléance
du député du Charollais. Il vient de lui signifier par
courrier son intention de ne pas poursuivre cette
mission. « Je suis très déçu par l'UMP, tant au niveau
national qu'au niveau local. Mais j'ai tourné la page »
explique-t-il. Claude Balestrieri dit vouloir « servir
autrement » ses valeurs centristes. « Le MoDem étant
issu de l'UDF, mes valeurs et mes principes m'ont
naturellement rapproché de ce mouvement » préciset-
il. On peut imaginer que le nouvel adhérent sera
appelé à jouer un rôle au sein de la fédération de S-et-
L, actuellement en reconstruction. Il est en effet un élu
local bien implanté –maire de Rigny-sur-Arroux et
président de la communauté de communes du Pays de
Gueugnon –et le MoDem n'en compte pas beaucoup
dans ses rangs. Lors des élections régionales de mars
2010 ? Il est trop tôt pour le dire. Le parti centriste se
trouve en effet au début du processus qui devrait le
conduire à former une liste autonome en Bourgogne.
Mais il ne ferme pas les portes : sur le modèle de ce
qui s'est déroulé à Marseille, François Deseille,
président du MoDem 21, a en effet invité socialistes et
écologistes à participer samedi à Dijon à une
convention sur le thème de l'éducation. Au MoDem –
François Deseille– comme au PS –François Rebsamen–
certains militent ouvertement en faveur d'une liste
commune dès le premier tour des régionales. Reste
que, nationalement, les centristes se sont prononcés
pour l'autonomie.
Élections internes
Une réunion a eu lieu à Tournus, au cours de laquelle
ont été jetées les bases d'un redémarrage du MoDem
71 avec une nouvelle équipe. Six militants ont été
mandatés pour assurer la transition : Patrick Poncet,
Patrick Simon, Lucienne Soulier, Jacques Morin,
Séverine Souiter-Gouhaut et Sylvaine Durand. Ils
organisent de nouvelles élections internes, sans doute
en janvier.
J-PHILIPPE CHAPELON
Publié le 11/11/2009

mardi 13 octobre 2009

Le Rendez-Vous Politique de France Bleue





Retrouvez François Deseille dans l'émission "Le RDV Politique" de France Bleue Bourgogne animée par Arnaud Bousquet du lundi 12 octobre 2009.


Rendez-vous du Dimanche sur FR3 Bourgogne





Retrouvez François Deseille Président du MoDem 21 interviewé par Emmanuel Pinsonneau dimanche 11 octobre 2009 sur FR3 Bourgogne.


http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=itw_bourgogne&video_number=0

jeudi 8 octobre 2009

Elections Legislatives partielles 12ème circonscription des Yvelines



La fédération du MoDem de Côte d'Or apporte tout son soutien à Richard Bertrand pour les élections lesgislatives partielles de dimanche 11 octobre 2009.
www.richardbertrand2009.fr

mardi 8 septembre 2009

Tribune parue dans le Bien Public du 06/09/2009


« Pour définir le programme du MoDem, je dirais que nous soutenons l’idée d’un nouveau modèle de société que nous voulons bâtir pour le siècle qui vient. Nous souhaitons une République nouvelle, une VIème République, qui institutionnalise une séparation réelle des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif, le judiciaire, le monde des affaires et le monde des médias. Un pouvoir qui organise en son sein des contre-pouvoirs réels, en renforçant celui de l’Assemblée Nationale, en changeant le mode de scrutin avec une dose de proportionnelle pour qu’enfin la France soit représentée dans sa diversité au sein de notre Parlement. Nous sommes favorables à une Education Nationale de qualité avec des moyens, une Recherche de qualité et nous sommes parfaitement sensibles à la notion de développement durable et de préservation de la Terre. N’oublions que le mouvement écologiste CAP 21 fait partie avec l’UDF des membres fondateurs du MoDem.
Le MoDem s’oppose à la politique menée par le Président de la République, politique qui fragilise les piliers de nos institutions. Nous sommes contre l’hyperpersonnalisation du pouvoir et sa partialité. Nous refusons le bouclier fiscal qui aggrave les inégalités déjà si lourdes de la société française, surtout dans un moment où les efforts pèsent de plus en plus sur les classes moyennes. Nous récusons le système financier ultra-libéral qui a amené la crise. Nous combattons l’explosion vertigineuse de la dette publique que nos enfants et petits-enfants devront assumer.
La société française a besoin de se renouveler. La politique a besoin de changer ses idées, ses attitudes. Pendant que de Villiers rejoint la majorité présidentielle, le MoDem a la volonté de travailler avec tous les démocrates, tous les progressistes qui font bouger les lignes au sein de leur propre parti.... Seul le rassemblement de ces différentes composantes permettra l’espoir d’un changement de politique souhaité par une majorité de Français. »

François Deseille
Président MoDem 21

jeudi 18 juin 2009

NOS DEPUTES EUROPEENS




Région Grand-Est : Nathalie Griesbeck (Jean-François Kahn démissionnaire)



Région : Sud-Est : Jean-Luc Bennahmias






Région Sud-Ouest : Robert Rochefort





Région Ouest : Sylvie Goulard



Région Nord-Ouest : Corinne Lepage






Région Ile de France : Marielle De Sarnez



Résultats Grand-Est : 9,43%
Bourgogne : 8,76%
Côte d'or 9,73% - Nièvre 7.86 % - Saône et Loire 8,23% - Yonne 8,80%
Beaune : 10,14%
Dijon : 9.83%

Montbard : 10,98%

"Merci" Jean-François KAHN


Paris, le 17 juin 2009
Chers amis,
Je suis un peu triste, bien sûr, que nous n’ayons pas pu réaliser le score que nous espérions.
Cependant, grâce à vous, à vous tous, à votre dévouement, à votre engagement, nous avons réalisé, je crois, une belle campagne et on vous doit, Nathalie et moi, d’avoir tout de même obtenu le meilleur résultat national.
Je n’oublierai jamais le beau moment d’amitié, de fraternité que nous avons vécu, la richesse des rapports humains qui se sont noués.
Le souvenir du combat, au nom de valeurs communes, qui nous a réuni, restera ancré dans mon cœur.
Nous ne devons pas abandonner. On se reverra, évidemment !
Avec toute ma sympathie,
Jean-François KAHN

"Merci" Nathalie Griesbeck


Chers Amis,
Au lendemain de la campagne que nous avons menée depuis janvier en équipe avec vous et avec Jean-François et Yann, je tiens à vous dire du fond du cœur un grand merci pour votre détermination et votre engagement à nos côtés. Mais je veux ici en tout premier lieu remercier très chaleureusement, en mon nom personnel comme au nom de chacune et chacun d’entre vous, Jean-François Kahn.

Grâce à cette campagne, beaucoup l’ont découvert sous un jour nouveau, au fil des difficultés et des surprises de cette aventure que nous avons vécue en commun. C’est un homme remarquable qui jette sur le monde et les êtres un regard à la fois vif, lucide, attentif, profondément original, et en même temps amusé, volontiers émerveillé, qui a conservé quelque chose de la fraîcheur de l’enfance. Cette capacité intacte d’étonnement et souvent d’admiration est elle-même admirable. C’est ainsi que je garde en mémoire, de ces jours passés à sillonner ensemble – souvent avec la complicité de notre directeur de campagne si actif, Gérard Faivre, et de son fidèle complice Gilles, ou de Yann Wehrling et de tel autre de nos colistiers - les routes de Bourgogne comme de Lorraine ou de Cham pagne, de Franche-Comté et d’Alsace, un peu à l’image d’un cirque chinois, plus particulièrement deux moments : son émerveillement, oui, son bonheur et son émotion devant le chef-d’œuvre de Ligier Richier à Saint-Mihiel, et son rire inextinguible devant une blanquette de veau à l’ancienne (sic !) proposée aimablement par un distributeur automatique dans une station-service de la Haute-Marne, tout à fait digne, par son comique involontaire, de l’Aile ou la Cuisse.

Plus sérieusement, Jean-François possède aussi la qualité si peu répandue de n’avoir qu’une parole. Et de la respecter. C’est suffisamment rare pour être souligné. Contrairement à ce qu’on a pu voir ou lire ici ou là, il n’a cessé d’affirmer depuis le début de notre campagne en duo, qu’il voulait que nous formions un tandem pour obtenir au moins deux sièges en faveur du MoDem, voire trois, mais que si par malheur nous n’en obtenions qu’un, il ferait en sorte que je continue à travailler au Parlement européen pour y défendre nos valeurs et soutenir les actions que nous voulons voir triompher en Europe. Il n’a cessé de le dire et de le redire. Et il vient de le faire en en tirant les conséquences dès le soir du scrutin.

A l’issue de cette campagne que, dans le Grand Est, nous avons menée avec détermination et voulue proprement de terrain sans cesser de parler toujours et encore de l’Europe, de son action et de son avenir, les résultats ont été globalement, pour notre mouvement, plus que surprenants. Mais nous avons du moins la satisfaction de voir notre circonscription de l’Est donner à notre liste près de 9,5 % des voix, soit le meilleur résultat en faveur du Mouvement Démocrate pour toute la France.

En vous redisant combien je vous suis, à toutes et à tous, très profondément reconnaissante de vos efforts, de vos encouragements comme de votre soutien, je vous assure de ma détermination entière à défendre partout, et en premier lieu au Parlement européen, avec force nos valeurs humanistes de liberté, de démocratie et de respect de l’Homme. Mais bien évidemment ici encore, rien n'est possible sans vous, sans vos propositions, sans votre action, sans votre aide. Je compte sur vous !

Très amicalement.

Nathalie Griesbeck

Interview de Jean-Luc BENNAHMIAS sur le Figaro.fr


Bennahmias : «Je n'irai pas au gouvernement»Jérôme Bouin (lefigaro.fr)
13/06/2009

«Aucun député européen du MoDem ne votera pour M. Barroso», affirme Jean-Luc Bennahmias.
VIDÉO - Invité de Parlons Net, le vice-président du MoDem se dit surpris d'entendre son nom cité. Par ailleurs, selon lui, aucun eurodéputé MoDem ne votera en faveur de la reconduction de Jose Manuel Barroso à la Commission européenne.

Juste une mise au point. Alors que, depuis le début de la semaine, son nom est régulièrement cité comme possible nouvel entrant au gouvernement lors d'un remaniement, Jean-Luc Bennahmias dément. Il l'a dit vendredi lors de l'émission Parlons Net sur France Info, dont le figaro.fr est partenaire (avec cette semaine rue 89.com et marianne2.fr). Pour l'eurodéputé, également vice-président du MoDem, il n'est tout simplement pas question d'entrer dans l'équipe Fillon, «en aucun cas», a-t-il ajouté. «D'abord parce qu'on ne me l'a pas demandé» et parce que, explique-t-il, ce qui motive son engagement au MoDem c'est la constitution d'une «majorité alternative au gouvernement». Jean-Luc Bennahmias s'est simplement déclaré «surpris» de voir son nom cité. Il dit avoir ensuite décidé d'attendre «pour voir comment ça se passe» à l'Élysée comme dans les médias, avant de finalement mettre fin au suspense vendredi.
Regardez l'intégralité de l'émission (Jean-Luc Benhamias nie toute entrée au gouvernement dès les premières secondes) :

Jean-Luc Bennahmias qui avait quitté les Verts pour le MoDem ne regrette pas son choix, même au lendemain d'élections européennes décevantes pour son parti. Il avoue d'ailleurs son pessimisme sur l'avenir électoral du rassemblement Europe Ecologie. Sur l'organisation interne au MoDem, il se dit en désaccord avec Corinne Lepage. La présidente de Cap 21, mouvement associé au MoDem, avait demandé davantage de collégialité dans le parti. Jean-Luc Bennahmias rappelle de son côté que le MoDem possède avec François Bayrou un leader naturel, capable de gagner une élection présidentielle. «Ça, ça m'intéresse», ajoute-t-il.
Revenant sur l'altercation Bayrou/Cohn-Bendit, il affirme que Daniel Cohn-Bendit a menti quand, dans Libération, il affirmait avoir été prévenu par un proche de Bayrou (Christophe Madrolle, également proche de Bennahamias, ndlr) des intentions du patron du MoDem de s'attaquer au leader d'Europe Ecologie.
Interrogé sur le positionnement du groupe libéraux-démocrates au Parlement européen vis à-vis d'une possible reconduction de Jose Manuel Barroso à la tête de la Commission, Jean-Luc Bennahmias affirme, catégorique : «Il est hors de question qu'un seul député européen du MoDem vote pour M. Barroso».

Retrouvez l'intégralité de l'émission sur le Figaro.fr (un régal !)

vendredi 5 juin 2009

MEETING DE DIJON





Remettre l’Homme au cœur du dispositif
Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck ont tenu une réunion publique jeudi 29 mai à Dijon devant une salle comble.
Ils ont pu une nouvelle fois expliquer le projet du Mouvement Démocrate, visant à faire de la politique autrement en fondant leur projet politique sur l’impérieuse obligation de replacer l’Homme au cœur de toutes décisions.
Sensibles aux valeurs que l’Europe entend protéger, Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck ont dénoncé la succession de discours du Président de la République, de plus en plus sécuritaires, à quelques jours des élections. “Il n’est pas bon de vouloir effrayer nos concitoyens de la sorte; mais ils ne sont pas dupes et connaissent désormais la propension de Nicolas Sarkozy à se montrer en spectacle”, a expliqué Nathalie Griesbeck à la sortie de la réunion.
Et Jean-François Kahn de rappeler que “les citoyens attendent de l’Europe qu’elle apporte des réponses concrètes sur le fonctionnement de l’Union européenne, la suppression du droit de véto au Conseil, l’harmonisation fiscale et sociale, des mesures contre le réchauffement climatique, une alimentation de qualité sans OGM. C’est de ça que les Français souhaite qu’on leur parle !! “

mardi 26 mai 2009

"Haro sur François Bayrou !" France Info

Ce week-end, le mot d’ordre aurait pu être "Haro sur François Bayrou !" Le président du Modem ne s’est pas gêné pour taper sur la droite ou sur la gauche. Mais le retour de bâton est de taille. Chacun s’y met. Que ce soit Martine Aubry, Jean-François Copé, et jusqu’à Daniel Cohn-Bendit affirmant que Bayrou "déraille".

Pour en débattre :
Laurent Joffrin, de Libération
Sylvie Pierre-Brossolette du Point

"Cela prouve qu’il a un rôle", répond en premier Laurent Joffrin. "Il faut souligner l’incroyable erreur des journalistes politiques qui ont déclaré après la présidentielle que Bayrou était mort parce que ses députés l’avaient abandonné. Ils ont confondu avec les électeurs. Les électeurs sont toujours là et il est le 3e homme…"
Pour Sylvie Pierre-Brossolette, "François Bayrou n’était pas mort après la présidentielle mais était affaibli. Avec la campagne européenne, il a une occasion en or de se refaire. Il y a un seul tour, il n’a pas à se compromettre avec quiconque et dispose d’un score qui le met en 3e posture…"

lundi 25 mai 2009

Jeudi 28 Mai 20h00 DIJON





Réunion publique : FACE A LA CRISE, L'EUROPE EST NOTRE AVENIR
Venez débattre avec Jean-François Kahn, Nathalie Griesbeck et Yann Werhling.
Salle Camille Claudel - 2 rue Camille Claudel

mardi 19 mai 2009

L'interview du Dimanche sur France 3 Bourgogne



Retrouvez François Deseille Président du MoDem 21 invité de France 3 Bourgogne dans l'émission "l'interview du dimanche" avec Lilian Melet.
Extrait "il faut que l'Europe revienne au citoyen en donnant plus de pouvoirs au Parlement européen"
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/50450193-fr.php

jeudi 14 mai 2009

Jean-François Kahn : « Les Européennes, la seule élection démocratique ! »

Best of. Les meilleurs moments du Rendez-vous politique de France Bleu Bourgogne sont dans la Gazette chaque semaine. Lundi, Arnaud Bousquet recevait Jean-François Kahn, tête de liste Modem pour les élections Européennes dans le Grand Est.Arnaud Bousquet : Vous avez fait partie d’un –disons- quintet d’éditorialistes qui a traversé les décennies, nos jeunes années et notre mémoire collective, avec les Duhamel, July, Alexandre, Giesbert. J’ai entendu un de ceux-là se mettre très en colère contre vous il y a quelques jours, estimant que votre campagne européenne, vous la faisiez exclusivement contre Sarkozy. Est-ce qu’il a totalement tort votre ancien collègue éditorialiste ?
Jean-François Kahn : Duhamel a reconnu qu’il s’était complètement trompé ! La particularité de ma campagne, j’en suis à 45 réunions, c’est que je ne parle quasiment pas de Sarkozy. Je n’en ai parlé que deux fois. Il y avait 400 personnes et je leur ai demandé, en 20 secondes, de me citer une grande réforme de Sarkozy. Personne n’en a été capable ! Mais ce n’est pas le sujet de cette élection. L’UMP disait aux socialistes « vous vous trompez d’élection, vous faites une élection contre Sarkozy ». Et puis tout d’un coup, l’UMP nous dit « il faut voter dans ces élections européennes pour Sarkozy. » On prend les gens pour des cons ! Normalement, c’est pas un referendum pro ou anti-Sarko. C’est un vote pro ou contre Barroso (le président actuel de la Commission européenne, ndlr). L’UMP est membre de la droite européenne, majoritaire, qui a géré le système qui s’effondre. Monsieur Barroso, c’est Bush multiplié par deux. A partir du moment où l’UMP dit « on revotera pour Barroso », ça veut dire qu’ils sont prêts à revoter pour Bush multiplié par deux. Point final.
Il y a un risque de mélanger les enjeux de ces élections. Risque accentué par la sortie du livre de François Bayrou « Abus de pouvoir », un pamphlet contre Nicolas Sarkozy. Est-ce qu’à votre avis, la sortie de ce brulot en pleine campagne ne risque pas de polluer, parasiter et même vampiriser votre message de dimension européenne ?
C’est possible, mais moi, j’ai fait des propositions. 60 pages de propositions. Ni l’UMP ni le PS ne fait des propositions aussi nombreuses, aussi précises, aussi concrètes que nous. Pourquoi plus je fais des propositions, plus je les distribue, et plus ils disent, comme des perroquets, comme s’ils avaient quelque chose enregistré dans leur tête, « vous n’avez pas de propositions, vous n’avez pas de propositions, vous n’avez pas de propositions. » Qu’est-ce que vous pensez de cette démocratie ? Avant-hier, j’étais à Sarrebourg. Député-maire UMP. On a voulu prendre un café. Le café nous a téléphoné pour nous dire « je ne peux pas, il y aurait des représailles. » Deuxième café, même chose. Un industriel voulait qu’on visite son entreprise. Il a téléphoné : « je suis obligé d’annuler, on nous a dit qu’il y aurait des représailles. » Il y a des endroits en France où on est en Union Soviétique. Je le découvre.
Pourquoi avoir choisi les Européennes pour vous lancer à 70 ans, dans le combat politique et électoral ? Pourquoi les Européennes plus qu’une Cantonale à Avallon ?
Parce que c’est la seule élection démocratique. Les Législatives, en France, 48% des électeurs ne sont pas représentés. Pour moi c’est pas démocratique. Je déteste le Front National mais quand le FN fait 17% et n’a pas de députés, vous ne me ferez pas croire que ça a un rapport avec la démocratie. Pareil, peut-être, demain avec les Trotskystes. Aux Européennes, pour une fois, vous ne votez pas pour tuer l’autre ni pour démolir. Vous votez pour un projet. C’est une occasion formidable et nous avons un projet qui est de créer une société vraiment humaniste. C’est pour ça que c’est idiot « pour ou contre Sarkozy », « pour ou contre Royal. »  
Vous êtes n°1 sur la liste Modem dans le Grand Est. Nathalie Griesbeck, eurodéputée sortante est n°2. Et vous avez promis que si le Modem n’avait qu’un seul élu, donc vous, vous laisseriez votre place à madame Griesbeck. Expliquez-nous le sens de ce serment ?
Tout simplement parce que j’ai découvert qu’elle avait fait un boulot formidable au Parlement européen. Elle est présente, elle se bat… et donc je trouve que si on a un seul élu, il serait injuste qu’elle ne soit plus au Parlement européen. Mais je suis convaincu qu’on en aura au moins deux.
par Arnaud Bousquet - La Gazette de Côte D'or - 14/05/2009

lundi 11 mai 2009

Convention Europe Metz 09 Mai 2009






Samedi 9 mai,
le Mouvement Démocrate organisait sa sixième Convention thématique européenne sur le thème "L'Europe protectrice des libertés" à Metz . Dans une salle comble de 500 personnes, François Bayrou a clos la convention.

lundi 4 mai 2009

JEAN-FRANCOIS KAHN "On est souvent d'accord"


Candidat. L’ancien journaliste, tête deliste (Grand Est) pour les élections européennes accompagnait François Bayrou la semaine dernière à Dijon.
A SOIXANTE-DIX PIGES, Jean-François Kahn est encore vert.
Entendez par là qu’il est capable de distiller presque sur commande ses mythiques coups de gueule. En juin, le Parlement Européen pourrait bien devenir le prochain théâtre de ses flamboyantes diatribes.
Le journaliste reconverti en politique a en effet de fortes chances d’accéder à la députation communautaire. Et l’ambiance cosy des assemblées de Bruxelles et Strasbourg pourrait être perturbée par le trublion Kahn. « Il y a déjà Daniel Cohn-Bendit qui fout un peu le merdier. Mais je n’y vais pas pour ça. » Voir... Car l’autre JFK, retiré des bagnoles d’un journalisme « en crise » est bien décidé à mordre dans la campagne pour les Européennes dont l’issue pourrait bien signifier le début de sa deuxième vie. « D’abord, j’ai toute légitimité à être candidat sur le Grand Est : j’habite près d’Avallon, le berceau de ma famille est dans l’Aube, mes grands-parents sont originaires d’Alsace... » Le fondateur du Nouvel Observateur et de Marianne est lancé. La campagne ? « Il n’y a que le MoDem qui y soit vraiment. Le PS et l’UMP n’ont pas commencé. On fait beaucoup de réunions publiques pour expliquer
l’Europe, ce qu’est la crise. Oui, l’Europe agit : mais quand elle fait quelque chose, les politiques français disent que c’est grâce à eux.
Sinon, ils disent que c’est la faute à l’Europe. Et Barroso, c’est une catastrophe. Il faudrait vraiment qu’il parte. » Avec François Bayrou, Jean-François Kahn parle d’une relation de confiance.
« On se voit peu, mais on est souvent d’accord, à 90 %. Nos conceptions se rejoignent »
Alexis Billebault.
La Gazette de Côte d'or du 30/04/09.

"Mon opposition n'est pas épidermique"



2012. François Bayrou, le président du MoDem qui était de passage à Dijon mercredi dernier, est déjà entré dans les habits d’un candidat à la présidentielle de 2012. Très critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, le Béarnais admet parler avec tout le monde, à gauche comme à droite.
LA GAZETTE : François Bayrou, votre livre « Abus de pouvoir » sort aujourd’hui.S’agit-il d’un pamphlet comparable au « Coup d’Etat permanent » de François Mitterrand en 1964 quand celui-ci s’en prenait au Général de Gaulle ?
FRANÇOIS BAYROU : Je n’aime pas le mot pamphlet. C’est tout simplement un livre qui répond à une question essentielle, présente dans l’esprit de millions de Français, relative à la pratique du pouvoir. Les Français constatent une dérive, mais n’arrivent pas à trouver le fil conducteur. Cette pratique devient insupportable pour ceux qui tiennent au principe républicain.Les Français sont inquiets face au projet de société qu’on veut leur imposer, où seul l’argent compte. Et cette idéologie s’est installée dans presque toutes les composantes de la société. J’ajouterai que par rapport au « Coup d’Etat permanent », ma réflexion ne s’arrête pas seulement aux institutions.
Comme Dominique de Villepin, estimezvous que le climat qui règne actuellement dans le pays est révolutionnaire ?Non. Même si le climat social est certes lourd, il y a chez beaucoup de Français une forme de désespérance et de sentiment d’injustice.
Nous voyons disparaître des entreprises pour des raisons financières difficilement acceptables. Moi, je suis député d’un département (les Pyrénées-Atlantiques) où l’usine Célanese, qui est la seule à fabriquer de l’acide acétique en Europe, a été rachetée par un fond de pensions américain qui veut fermer cette usine française. On ne peut pas l’accepter.
Vous parliez d’un climat social lourd et tendu. Les salariés de Continental ont saccagé une partie de leur usine à Clairoix et ont dégradé la sous-préfecture à Compiègne (Oise). Et des patrons sont régulièrement séquestrés. Que pensez- vous de ces actions ?
Je condamne fermement les dégradations matérielles et les violences physiques. Ces méthodes sont inacceptables dans un pays de droit comme la France. On peut comprendre le désespoir, pas la violence. En ce qui concerne les séquestrations, même si c’est illégal, c’est à mes yeux moins grave que la violence. J’ai entendu des patrons qui avaient été retenus dans les locaux d’entreprises dire que « c’était moins grave pour nous que pour eux. »
Vous considérez-vous aujourd’hui comme le premier opposant à Nicolas Sarkozy ?
Je ne fais pas une course. Je suis certes en opposition avec la politique menée par Nicolas Sarkozy, mais ce n’est pas une opposition épidermique. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que le pouvoir en place fait de la France.
Certains porte-flingues de Sarko, tels Claude Guéant ou Frédéric Lefèbvre ont eu des mots plutôt durs à votre encontre...
Oui, on m’a traité de populiste et de Le Pen light... C’est ridicule. Mais je ne veux pas m’intéresser à ces gens-là.
On en revient à Dominique de Villepin. Il se dit que vous avez des contacts réguliers avec lui ainsi qu’avec plusieurs chiraquiens.
Or, on prête à Dominique de Villepin des visées élyséennes. Comme vous, en somme...

Les contacts avec Dominique de Villepin existent, je ne veux pas le nier. Maintenant, je ne connais pas ses intentions. Je ne suis pas dans une logique de rivalité. Mais à mon sens, il n’y a vraiment que l’élection présidentielle qui compte aux yeux des Français. C’est la plus importante. En ce qui me concerne,j’ai gagné la liberté de parler avec tout le monde, sans systématiquement tenir compte des étiquettes.
En France, il y a des gens de droite, de gauche et bien sûr du centre qui
sont profondément attachés à l’idéal républicain et qui veulent relever le pays.
Vous parlez avec des gens de droite, mais il est souvent question devos relations avec certains socialistes. François Hollande, par exemple, qui lui aussi penserait très fort à 2012...
Je discute souvent avec François Hollande des problèmes du pays, et il nous arrive d’échanger des idées. C’est un homme de valeur pour qui j’éprouve le plus grand respect. Nous nous croisons souvent à l’Assemblée Nationale. Mais j’insiste sur une chose : il n’y a pas de programme commun avec le Parti Socialiste. Nous pouvons discuter régulièrement, mais je le répète, l’idée d’un programme commun n’existe pas. Et puis, les Françaisen ont marre de l’UMP et du PS et ils veulent autre chose.
Est-il exact que des députés du Nouveau Centre auraient repris contact avec vous ?
Quand vous appartenez à un parti politique et que vous ne pouvez rien faire, il y a de la frustration. Certains sont vexés, car ils n’ont aucune indépendance. Le Nouveau Centre est complètement soumis à l’UMP. Certains anciens UDF viennent me voir en me disant qu’ils se sont trompés.
Le MoDem est actuellement en campagne pour les Européennes. A partir de quel score ces élections pourraient-elles être considérées comme réussies ?
L’Europe, pour les centristes, ce n’est pas un sondage, c’est une vocation. Nous appartenons à la famille politique de Robert Schuman. Ces élections auront aussi un enjeu national, car les Français vont sans doute adresser un message au pouvoir. Nous, nous menons cette campagne partout en France, et je crois que nous sommes vraiment les seuls. Nous expliquons les enjeux de ces élections, l’impact de la crise... Moi, cette Europe ne me plaît pas. Elle n’est pas assez active. José Manuel Barroso est trop soumis aux gouvernements et au libéralisme.
Vous dites que l’UMP n’est pas en campagne. Pourtant, la semaine dernière à Nice, le chef de l’Etat a parlé sécurité, l’un de ses thèmes favoris...
Oui, c’est une constante chez lui. Il utilise ce thème à des fins électorales.
Mais nous savons tous qu’il n’y a pas besoin de lois supplémentaires.
Même les professionnels de la sécurité le disent. L’arsenal législatif existant est suffisant. Seulement, il n’est pas vraiment appliqué. Les violences contre les personnes ont encore augmenté. Et il faut donner des moyens supplémentaires pour les centres éducatifs fermés, par exemple.
Lors de votre passage à Dijon, vous auriez pu rencontrer François Rebsamen. Après tout,le MoDem fait ici partie de la majorité municipale...
Je parle régulièrement avec François Rebsamen. Mais ce n'était pas évident d’aller le voir à la mairie.
Par Alexis Billebault
La Gazette de Côte d'or du 30/04/09

L'HOMME A ABATTRE



François Bayrou et Nicolas Sarkozy partagent une analyse en commun : en 2012, l'ex-troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 serait le seul capable de battre au second tour l'actuel détenteur du pouvoir. Du coup, leurs objectifs se rejoignent, même s'ils sont diamétralement opposés : pour l'un, il s'agit de parvenir à se hisser, cette fois, dans le duo de tête du premier tour ; pour l'autre, de l'en empêcher. "Il faut tuer Bayrou." Depuis deux ans, la consigne n'a pas varié. Et la cellule élyséenne chargée de "flinguer" le président du Mouvement démocrate (MoDem) n'a pas désarmé. Pourtant, deux ans après, non seulement il est toujours là mais sa présence sur la scène politique n'a pas diminué. Le dernier sondage Ifop publié dans Sud-Ouest Dimanche du 26 avril a mis en émoi les grenadiers de l'Elysée.A la question portant sur les intentions de vote au premier tour d'une élection présidentielle opposant les mêmes candidats qu'en 2007, M. Bayrou recueille 19 % (+ 0,5 point par rapport au score qu'il avait obtenu), ce qui le place à portée du scrutin de Ségolène Royal (20,5 %) qui, elle, perd 5 points. M. Sarkozy arrive en tête avec 28 %, enregistrant une perte de 3 points (sondage réalisé les 23 et 24 avril auprès d'un échantillon de 958 personnes). Nul doute que la sortie du livre brûlot de M. Bayrou va déclencher une contre-offensive en règle. Mais force est de constater que, pour l'heure, les tentatives pour le réduire au silence se sont avérées inopérantes. Ce n'est pourtant pas faute de s'y être méthodiquement employé. D'abord, en le dépouillant de ses élus. Bien avant le premier tour de l'élection de 2007, les émissaires de M. Sarkozy avaient "ferré" les proies les plus vulnérables parmi la vingtaine de députés qui avaient accompagné l'ancien président de l'UDF au cours de la précédente législature. Entre les deux tours, ils basculaient en bloc dans le camp du futur vainqueur. En contrepartie, les ralliés se voyaient accorder la protection de l'UMP pour conserver leur siège aux législatives. C'est ainsi que le Nouveau Centre a pu constituer un groupe d'une vingtaine d'élus à l'Assemblée nationale et que pas moins de quatre ministres (Hervé Morin) et secrétaires d'Etat (Valérie Létard, André Santini, Christian Blanc) issus de ses rangs ont été nommés.
PROCHAINE "CIBLE"
La promotion du Nouveau Centre avait à la fois pour objet de démontrer que, désormais, M. Bayrou était "seul" et de parasiter ses interventions en lui disputant l'apanage du centre. Deux ans après, le Nouveau Centre, inféodé à son puissant parrain, reste une coquille, sans autonomie ni perspectives, en quête de strapontins sur les listes de la majorité présidentielle aux élections européennes et d'une reconnaissance qui ne vient pas.
Prochaine "cible" annoncée : Michel Mercier. Le sénateur et président du conseil général du Rhône semble prêt à se laisser tenter par une fin de carrière ministérielle. Pour l'heure, il est vrai, il était plus utile, dans le dispositif sarkozyste, à la tête du groupe centriste du Sénat, où la majorité est fragile. M. Bayrou n'ignore pas, cependant, que, le moment venu, celui à qui le lie une longue amitié et qui a longtemps détenu les cordons de la bourse dans la formation centriste ira se poser dans les mailles du filet. Cela ne constituera ni une surprise ni une épreuve, tout ayant été réglé entre les deux hommes pour que les choses se passent sans accrocs.
En dépit de tous ces efforts pour marginaliser M. Bayrou, celui-ci continue de bénéficier d'une forte cote de popularité, sa voix porte et le mouvement créé dans l'élan de l'élection présidentielle s'est enraciné. Créé en décembre 2007, le MoDem a réussi à franchir les premières épreuves électorales et à faire émerger une nouvelle génération militante qui n'a plus grand-chose à voir avec l'ancien parti de notables qu'était l'UDF. Les élections européennes doivent permettre de propulser son leader vers l'objectif 2012. Pour M. Sarkozy, M. Bayrou reste "l'homme à abattre".
Le Monde-Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 30.04.09.

vendredi 24 avril 2009

François Bayrou et Jean-François Kahn Tandem à Dijon


C'est en compagnie d'un Bourguignon d'adoption,Jean-François Kahn, que François Bayrou se lance à l'assaut des européennes.
Le jour où vous romprez avec la droite et que vous deviendrez vraiment indépendant,
venez me revoir » avait lancé, un jour, Jean-François Kahn à François Bayrou. A l'époque, personne n'imaginait le journaliste troquant sa plume pour endosser l'habit politique. C'est aujourd'hui chose faite. A 70 ans, après avoir créé deux magazines, écrit nombre d'ouvrages, et poussé moult coups de gueule, le très médiatique JFK passe de l'autre côté du miroir en prenant la tête de la liste MoDem de la région Grand Est. Retraite dorée ? Lassitude du métier ? L'intéressé s'en explique en termes plus choisis :« Le journalisme est confronté à une énorme crise. On doit tout revoir, tout remettre en cause.Je n'ai plus envie de continuer ainsi.»
Jean-François Kahn explique avoir décidé « de mouiller la chemise autrement ». Il se sent désormais investi d'une autre mission : « La société, qui a mis l'argent et le profit au centre de tout, est en train de faire faillite. Il faut remettre l'homme au centre de tout. Je veux porter ce discours au Parlement européen, c'est un socle. »
Rentré en politique, au côté d'un François Bayrou « indépendant » , séduit l'ancien journaliste :« Je découvre que les hommes politiques ont la possibilité de tout apprendre de la société en rencontrant des gens d'horizons divers. » Déjà investi dans ses nouvelles fonctions, il glisse : «  Nous sommes déjà en campagne, les autres n'ont pas commencé. Nous organisons des réunions pédagogiques. J'en profite, par exemple, pour expliquer la crise. » Tout feu, tout flamme, intarissable comme à son habitude, JFK tient le micro.
Le tandem avec François Bayrou fonctionne : « Je ne le vois pas très souvent. On s'est rapproché,nos conceptions se rejoignent. »
L'ancien patron de Marianne précise ne pas être d'accord sur tout avec François Bayrou « il est pour le RSA, je suis contre ».
Invités en fin d'après-midi par les propriétaires du domaine Charles Audoin à découvrir les rosés de Marsannay-la-Côte, le tandem a terminé sa course par un cours d'œnologie au beau milieu des vignes. Les deux équipiers, accompagnés de leurs supporters, se sont ensuite rendus à la cave pour une dégustation religieuse des meilleurs crus.
Catherine Vachon « Le Bien public »

Jean-François Kahn en campagne


C’est sous les couleurs du Modem de François Bayrou que l’on retrouve Jean-François Kahn, célèbre journaliste et spécialiste de l’économie ; une soixantaine de personnes étaient présentes salle Saint-Henri au Creusot pour venir écouter les propositions et le projet électoral porté par les centristes.C’est François Deseille, adjoint au maire de Dijon qui lança la soirée en rappelant l’importance de ces élections européennes qui doivent « être un tremplin pour les autres échéances électorales nationales et qui doivent confirmer le Modem comme la troisième force nationale ». Il précisa que la tête de liste du parti centriste aux élections européennes du 7 juin prochain, est bourguignonne, Jean-François Kahn résidant près de Montbard.
Isabelle Bonnicel, conseillère municipale de Varennes-Vauzelles (Nièvre), ancienne licenciée de l'écurie Marmagne Auto, lui succéda à la tribune et souligna l’importance de la mobilisation des électeurs car « peu de gens connaissent les enjeux de ces élections, peu de gens même ne savent pas qu’il y a un scrutin européen dans quelques semaines ».
«Imaginer un humanisme
révolutionnaire»

Ce fut alors au tour de Jean-François Kahn de prendre la parole qui commença d’emblée par mettre en évidence le risque de l’abstention car « cela serait terrible, il existe une opportunité démocratique ; c’est la première élection depuis la Grande Crise et c’est là le moment pour voter pour un vrai projet de société ».
Rappelant que le vote est fréquemment par défaut « on vote plus souvent contre que pour quelqu’un ou pour un projet », ce scrutin doit permettre de « montrer qu’une autre société est possible, on ne peut plus accepter cette société-là ; le socialisme a fait illusion tout comme le capitalisme, il convient donc d’imaginer un humanisme révolutionnaire ».
Pour le célèbre journaliste, « l’homme doit être au centre de la société », l’Etat et le capital devant être au service de l’homme , pour le servir. Il martela à plusieurs reprises son message en considérant l’homme aussi bien dans sa dimension individuelle et que collective.
Il enchaîna alors sur le rôle du Parlement européen à la suite d’une anecdote qu’il livra au public. Alors qu’il faisait campagne dans les rues de Strasbourg, des passants l’interpelèrent et lui firent savoir qu’ils « souhaiteraient le voir élu pour qu’il aille y foutre le m…… ». Ces remarques démontrent, selon J.F Kahn, le besoin d’électriser, de redynamiser le Parlement européen qui semble trop austère aux citoyens européens. Le côté technocratique, froid et irréel de cette assemblée de spécialistes doit être secoué, il faut y insuffler de la chaleur, de la passion ; sa présence aux élections s’inscrit dans cette démarche.
Barrer la route à Barroso

Il poursuit son propos par le problème de représentativité de la Commission européenne « qui n’est pas issue d’un vote populaire ; cette commission de technocrates doit être remplacée par des représentants élus. Il faut remettre le citoyen au cœur de l’action européenne, il faut démocratiser cette commission présidée par le néo-libéral Barroso. Celui-là même qui, alors, premier Ministre portugais a entraîné son pays dans la crise. »
Pour le leader Modem l’enjeu est d’empêcher Monsieur Barroso de briguer un nouveau mandat car c’est « lui qui a été aux ordres de Bush au sujet de la Guerre en Irak ; si l’Europe avait dit non comme Chirac et Villepin l’avaient fait, la guerre n’aurait sans doute pas eu lieue. »
Pour une Europe Politique

Cet exemple démontre selon J.F Kahn de l’importance d’une Europe Politique, avec un Parlement fort, une « Europe Fédérale des Nations » sur le modèle des Etats-Unis où la politique étrangère et la diplomatie seraient du domaine fédéral et, où la fiscalité et la sécurité relèveraient de compétences nationales.
Il conclut son propos en dénonçant les « magouilles politiciennes » à l’échelle du Parlement européen où notamment existent des alliances hétéroclites pour éliminer certains courants politiques.
La soirée se poursuivit par le jeu des questions-réponses dans lequel la tête de liste Modem passa de l’imposition de la spéculation boursière à la politique européenne d’immigration ; il fut interrogé sur l’extension de l’Europe, de l’entrée ou non de la Turquie…
Nicolas AKCHICHE
Creusot-infos.com

jeudi 2 avril 2009

Interview La Gazette de Côte d'or : Michel Verpeaux

Investi. Professeur de droit public à Paris I après avoir enseigné à l’Université de Bourgogne, délégué départementaldu MoDem, Michel Verpeaux a fait partie du comité Balladur, chargé de plancher sur la réforme descollectivités territoriales.
LA GAZETTE : Michel Verpeaux, vous étiez le seul professeur parmi les onze membres du comité Balladur. Savez-vous aujourd’hui pourquoi
le choix s’est porté sur vous ?
MICHEL VERPEAUX :
Sincèrement, je l’ignore. Il y avait onze membres dans ce comité: des personnalités politiques comme Pierre Mauroy, Dominique Perben ou André Vallini, mais également des membres de la société civile, tel le journaliste Jacques Julliard.
Comment ce comité a-t-il travaillé sur ce rapport ?Nous nous réunissions une à deux journées par semaine, au Sénat, à l’Assemblée Nationale ou dans les bureaux d’Edouard Balladur. Nous avons réfléchi, échangé, auditionné François Fillon, Eric Woerth ou Christine Lagarde, des leaders de partis politiques, des élus, des syndicalistes et des fonctionnaires territoriaux. Soit au total une
soixantaine de personnes. Puis un rapporteur général choisi par Edouard Balladur a
rédigé un projet de rapport avec vingt propositions. Seize ont été adoptées à l’unanimité, quatre à la majorité. Nous avons travaillé dans de bonnes conditions, même si nous n’étions pas d’accord sur tout. Sur la fin, le Parti Socialiste a fait pression sur Mauroy et Vallini pour qu’ils démissionnent.
Edouard Balladur, alias « Sa Courtoise Suffisance » pour le Canard Enchaîné,
était-il un président ouvert ?

C’est un homme très courtois, qui ne hausse jamais le ton. Mais il sait être ferme sur ses positions et ses convictions. Il écoute et respecte tous les points de vue. Pour l’anecdote, Pierre Mauroy et Edouard Balladur ont été respectivement le premier et le dernier Premier ministre de François Mitterrand...
Nicolas Sarkozy était-il au courant de l’évolution de vos travaux ?
Je le suppose, puisqu’un conseiller technique assistait aux réunions. Nous avons
rencontré deux fois le président : d’abord quand il a installé le comité, puis lors de la remise du rapport.
Maintenant que le rapport est bouclé et est entre les mains de Sarko, que va-t-il se passer ?
Le gouvernement va préparer un projet de loi, qui sera soumis aux élus locaux.
Ensuite, si la volonté d’aller au bout est là, un texte sera déposé au Parlement. Nicolas Sarkozy souhaite le faire adopter d’ici début 2010. Le calendrier est court. Et vous savez qu’entre le dépôt d’un texte et son vote, cela peut prendre du temps...

L’un des grands axes de ce rapport est la création du Grand Paris. Certains départements de la Petite Couronne (92, 93 et 94) disparaîtraient pour fusionner avec Paris. Et les socialistes ne sont pas vraiment convaincus...

L’idée retenue est que Paris est trop à l’étroit administrativement. La création du
Grand Paris pourrait permettre de partager certaines ressources. D’ailleurs, même les
Hauts-de-Seine, un bastion sarkozyste, y sont favorables... Reste à savoir jusqu’où !
Jean-Paul Huchon, le président socialiste du Conseil régional d’Île-de-France et
Bertrand Delanoë, le maire de la capitale, sont opposés au Grand Paris. Des élus de
gauche ont d’ailleurs créé une structure de réflexion, et ils ne veulent pas se faire
imposer quoi que ce soit.
Dans ce rapport, il est aussi question de réduire de vingt-deux à quinze le nombre des régions, et uniquement sur la base du volontariat. Et ce passage est très
commenté...

Nous avons inscrit la notion de volontariat, car il est difficile de demander à un élu de se faire hara-kiri... Depuis que le rapport a été présenté, on entend sans cesse parler de la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté, alors que cela n’a jamais été évoqué ! La question se pose plus pour la Normandie. Dans ce cas, il faudrait tenir compte, pour la désignation de la capitale régionale, de son poids économique, de sa position dans la Région. Il serait aussi envisageable de répartir les autorités administratives. Nous avons prôné de réduire le nombre de régions à quinze comme c’est le cas chez plusieurs de nos voisins européens.
Pas de fusion régions/départements à termeQui a eu l’idée des onze métropoles ?
Pierre Mauroy, le père de la décentralisation. Et elle a été reprise par tous. L’idée est de constituer en France de grandes villes capables de rivaliser avec les autres grandes villes européennes. Ces métropoles, qui concerneraient les villes de 400 000 habitants auraient des compétences élargies, en s’appuyant sur les structures intercommunales existant déjà.
La fusion entre les départements et les régions est-elle concevable ?
Non. Du moins pas à moyen terme. Je préfère parler de rapprochement. Souvenez vous
que le rapport Attali, qui envisageait lasuppression des départements avait soulevé
un tollé. Un rapprochement qui pourrait avoir lieu d’abord par le biais d’élections :
il s’agirait de faire élire les conseillers généraux et régionaux, réunis sur une
même liste, sur un seul jour. Ceux qui arriveraient en tête de liste iraient au Conseil général et au Conseil régional, les autres deviendraient conseillers départementaux.
Ce rapprochement entraînerait la suppression des cantons tels qu’ils existent actuellement.
Ces réformes pourraient-elles permettre de réaliser des économies ?
Oui, grâce à la répartition des compétences entre la Région et le Département. Par contre,cela n’entraînerait pas d’économies très importantes sur les indemnités des élus, comme certains le croient.
Aviez-vous pour consigne en travaillant sur ce rapport, de respecter un cadre
bien précis ?

Oui, celui de la Constitution. Car on ne peut pas la changer sans arrêt. Et dans ce rapport, rien ne me semble heurter la Constitution.
Par Alexis Billebault.

Jean-François Kahn fait salle comble à Montbard





Le Bien Public
Mercredi 1er avril 2009

C'est donc à l'invitation du MoDem et de son nouveau chef de file Fémi Jusufi que Jean-François Khan est intervenu sur le brûlant sujet de la crise samedi à la MJC "Pourquoi la crise, qui est responsable, comment s'en sortir?". Salle comble pour un sujet qui nous concerne tous. Accompagné de Nathalie Griesbeck, députée européenne MoDem et de François Deseille, Jean-François Khan est intervenu avec le talent d'orateur qu'on lui connaît, décortiquant un sujet qu'à l'évidence il maîtrise. Avec efficacité ! Puis un échange s'est engagé entre Jean-François Khan et le public à l'évidence satisfait.

vendredi 13 mars 2009

Interview Gazette de Côte d'Or: François Deseille


Ressenti. François Deseille (MoDem) va achever dans quelques jours sa première année au sein de l'équipe municipale de François Rebsamen (PS).

La Gazette : François Deseille, Marc Frot a donc été définitivement viré du MoDem la semaine dernière..
François Deseille : Marc Frot, c'est l'incohérence faite homme. L'année dernière, il avait rejoint la droite lors des cantonales. Cette fois-ci, alors qu'il se revendiquait MoDem, il voulait apparaître sur une liste UMP/Nouveau Centre face à une liste MoDem. Moi, je renonce à le comprendre. Il a été finalement exclu mercredi dernier. Il devrait plutôt prendre sa carte à l'UMP ou au Nouveau Centre. Pour une fois, il serait cohérent !
Justement, qu'attendez-vous de ces élections européennes ? Car depuis la présidentielle, on a tout de même l'impression que François Bayrou cherche des amis...
Ces élections seront très importantes, puisqu'elles vont nous permettre de nous positionner au niveau national. Si le MoDem obtient un score dépassant les 10 %, cela lui ouvrira des perspectives intéressantes pour l'avenir.
Comme par exemple nouer une vraie alliance avec le Parti Socialiste pour, à terme, dégommer Sarko en 2012 ?
Le MoDem est le troisième parti de France si on se réfère à la dernière présidentielle. Pour les européennes, les sondages nous accordent 14 à 15 % des voix. En ce qui concerne les alliances, cela se joue au plus haut niveau. Mais quand j'entends François Rebsamen appeler régulièrement à un partenariat entre le PS et le MoDem, je partage son avis. Ne dit-on pas que François Bayrou est le premier opposant de Sarkozy ?
Ce n'est pas un exploit : les socialistes sont toujours aussi divisés, les communistes et le FN sont inaudibles et Besancenot ne représente que lui et une bande de gauchistes qui croient encore au Grand Soir...
Mais Bayrou combat Sarko parce que celui-ci ne réforme que pour réformer ! D'ailleurs, il ne va pas au bout de ses réformes. Il a favorisé les plus riches avec son bouclier fiscal à 15 milliards d'euros. François Bayrou a compris que mettre l'Etat au centre de tout ne marche pas, pas plus que ne fonctionne le capitalisme à outrance. Il veut mettre l'homme au centre de tout.
Et cet homme pourrait être un certain Bayrou François, par exemple ?
(Amusé) Et pourquoi pas ?
Parlons un peu de Dijon. Vous êtes adjoint au maire depuis presque un an. Comment se passe cette cohabitation ?
Bien. Les six élus MoDem dont je fais partie sont écoutés, consultés, respectés. Le programme sur lequel François Rebsamen a été réélu, nous y avons participé. Notamment sur la question de la maîtrise des finances publiques. Nous avions vu la crise arriver. Je vais prendre un exemple, celui des subventions accordées aux associations. Tout le monde a compris qu'il fallait faire des efforts à cause de cette crise et du désengagement de l'Etat, et nous avons demandé le gel des augmentations. D'habitude, il y a une hausse de 2 %. Cette fois-ci, cela n'a pas été possible.
Et avec les communistes et les écolos, c'est aussi l'entente cordiale ?
Très bien. Nous pouvons ne pas être d'accord sur certaines questions nationales ou internationales, mais en ce qui concerne les affaires municipales, il n'y a pas de problème. Nous ne faisons qu'appliquer un programme commun. Quelqu'un comme André Gervais, un élu communiste, est très compétent dans sa fonction d'adjoint aux transports. Et je vous rappelle que Corinne Lepage, ancienne présidente de CAP 21, vient de rejoindre le MoDem, qui est très concerné par l'écologie.
Puisque vous parlez des finances publiques, l'opposition municipale a souvent évoqué la dette de la ville. Il a aussi été question d'emprunts cachés ou toxiques...
C'est absolument faux ! Des experts ont analysé la situation et l'ensemble des comptes, et il n'y a rien. Nous jouons la transparence totale sur la question des finances. Le problème, c'est qu'une partie de l'opposition municipale sème le trouble en faisant circuler ces rumeurs. Je pense à MM. Dugourd et Ayache, notamment. Ils sont dans l'opposition caricaturale et systématique. Plutôt que d'avoir un esprit partisan, ils feraient mieux de défendre les intérêts de Dijon et des Dijonnais.
Sur quels dossiers, par exemple ?
La culture ou encore l'hôpital. Ils font partie de l'UMP, à ce que je sache ! Plutôt que de soutenir systématiquement le gouvernement UMP, qu'ils défendent leur ville ! Prenez l'exemple du tramway : ils y sont opposés et avancent des arguments sur les coûts et les travaux. Ce projet, dont les travaux vont démarrer en 2011 pour s'achever en 2013 va coûter un peu moins de 400 millions d'euros. Le Conseil régional (40 millions), l'Europe (5 millions) et l'Etat (75 millions) vont y participer, en plus du Grand Dijon, qui va verser 240 millions. On attend toujours la participation du Conseil général, espérée à hauteur de 40 millions.
Les mauvaises langues disent que c'est votre présence au sein de l'équipe municipale qui inciterait à freiner François Sauvadet, un ex du MoDem...
Franchement, je ne pense pas que ce soit le cas. Ou alors, ce serait grave... J'en reviens au tramway, qui va créer des milliers d'emplois qui profiteront à des Dijonnais. Et une partie de l'opposition municipale ne fait que critiquer et s'opposer. Franchement, je ne regrette pas mon choix de l'année dernière, quand j'ai décidé de rejoindre François Rebsamen. Car j'aurais vraiment eu du mal à trouver ma place dans cette opposition .

par Alexis Billebault

dimanche 1 mars 2009

Communiqué du MoDem 21

Dans le cadre des élections européennes prochaines, Marc Frot a décidé de rejoindre la liste Nouveau Centre, créditée d'un peu moins de 2% dans les récents sondages, alors que dans le même temps, le MoDem se voit attribuer plus de 14% des suffrages, se positionnant ainsi comme la 3ème formation politique française derrière l'UMP et le PS.

Pour ce soi-disant défenseur des valeurs démocrates véhiculées par François Bayrou, ce choix de rejoindre le Nouveau Centre peut surprendre, mais il a déjà montré par le passé qu'il n'était pas à une incohérence près !

Un député du Nouveau Centre a déclaré que " pour ne pas se gaufrer et suicider le parti " ( Le Monde du 27/01/2009 ), le Nouveau Centre a décidé de s'allier avec le parti de Nicolas Sarkozy.

Le positionnement de ce microparti ( 5000 adhérents contre 60.000 au MoDem ) montre qu'il ne peut vivre sans l'appui de l'UMP, qui dévore peu à peu ses satellites.

Le Nouveau Centre, qui est le résultat de l'abandon d'élus pour sauvegarder leurs mandats en quittant François Bayrou, est l'exemple même des contorsions pathétiques de petites formations charnières pour consolider leur ancrage.

Bien entendu, statutairement, Marc Frot ne peut plus se revendiquer du MoDem.

BON VENT !


François Deseille

Président MoDem 21